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Da presidioeuropa.net
http://www.presidioeuropa.net/blog/gli-oppositori-depositano-ricorso-contro-il-progetto-di-tunnel-lione-torino/

Les Amis de la Terre, Vivre et Agir en Maurienne e privati cittadini oppositori
depositano un ricorso al Governo francese contro il progetto del tunnel Lione-Torino

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Dieci anni dopo la Dichiarazione di Utilità Pubblica (DUP) del tunnel franco-italiano, e mentre il progetto è ancora al punto morto, il governo ha appena firmato un decreto di proroga della DUP. Il ricorso presentato il 7 febbraio 2018 dagli Amici della Terra denuncia tuttavia gravi carenze rendendo precarie le giustificazioni di questo progetto.


Da un lato, il costo di questo progetto è in costante aumento: per la sola fase di studio e geognosi, è passato da € 371 milioni a € 1,5 miliardi, per un costo totale annunciato di 26 miliardi di euro. D’altra parte, le previsioni di traffico che giustificano il progetto sono errate: non solo le infrastrutture esistenti non sono saturate, ma in aggiunta le ferrovie esistenti permetteranno di soddisfare le esigenze di trasferimento modale della strada alla ferrovia.


Questa decisione rivela le contraddizioni del governo. Così, per più di vent’anni, il progetto è stato oggetto di schiaccianti rapporti da parte delle Alte Amministrazioni dello Stato: il Consiglio generale dei Ponti e delle Strade, l’Ispettorato generale delle finanze o la Corte dei conti.
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Les Amis de la Terre déposent un recours contre le projet de tunnel Lyon-Turin

Montreuil, le 7 février 2018 – Les Amis de la Terre déposent aujourd’hui un recours gracieux contre la prolongation de la déclaration d’utilité publiqueu tunnel du projet Lyon-Turin. Ils dénoncent l’inutilité de ce projet coûteux et appellent, alors que les Assises de la mobilité viennent de s’achever, à repenser des formes de mobilité socialement plus justes et environnementalement plus pérennes.

 

 http://www.amisdelaterre.org/Les-Amis-de-la-Terre-deposent-un-recours-contre-le-projet-de-tunnel-Lyon-Turin.html

 

Dix ans après la Déclaration d’utilité publique (DUP) du tunnel franco-italien, et alors que le projet est toujours au point mort, le gouvernement vient de signer les prolongations en publiant un décret de prorogation. Le recours déposé aujourd’hui par les Amis de la Terre dénonce pourtant des insuffisances majeures rendant caduques les justifications de ce projet.


D’une part, le coût de ce projet est en constante augmentation : pour la seule phase d’étude et de reconnaissance, il est passé de 371 millions à 1,5 milliard d’euros, pour un coût global annoncé de 26 milliards d’euros. D’autre part, les prévisions de trafic justifiant le projet sont erronées : non seulement les infrastructures existantes ne sont pas saturées, mais de plus les voies ferrées existantes permettront de répondre aux besoins de report de la route vers le rail.


Cette décision révèle les contradictions du gouvernement. Ainsi, depuis plus de vingt ans, le projet a fait l’objet de rapports accablants de la part des hautes administrations de l’Etat : le Conseil Général des Ponts et Chaussées, l’Inspection Générale des Finances ou encore la Cour des Comptes.


Le 1er février, le Conseil d’Orientation des Infrastructures a quant à lui déclaré que le projet Lyon-Turin dans ses accès français présente des “caractéristiques socio-économiques [qui] apparaissent à ce stade clairement défavorables”.


Pour Louis Cofflard, des Amis de la Terre : “ En prenant la décision de prolonger la Déclaration d’utilité publique du tunnel Lyon-Turin, le gouvernement ne fait que maintenir sous perfusion un projet contesté depuis près de 30 ans pour son inutilité et ses conséquences environnementales et sociales. Cette décision est incohérente avec les déclarations de la Ministre des Transports Elisabeth Borne qui, lors des Assises de la mobilité, prétendait donner la priorité aux transports du quotidien, à la sécurisation, la maintenance et l’amélioration des réseaux existants.


La prolongation de la DUP fait l’objet de plusieurs contestations simultanées, dont un autre recours gracieux déposé par huit organisations locales, parmi lesquelles les Amis de la Terre Savoie, Haute-Savoie et Isère.


Alors que le secteur du transport est le premier contributeur d’émissions de gaz à effet de serre en France, les Amis de la Terre rappellent la nécessité de repenser les formes de mobilité et appellent à l’abandon du projet Lyon-Turin.