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Oggi 25 gennaio 2016 il tribunale di Nantes ha approvato l’espulsione di undici famiglie e quattro agricoltori che sinora hanno rifiutato di lasciare le loro terre ove dovrebbe essere costruito il nuovo aeroporto.

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Notre-Dame-des-Landes : la justice approuve l'expulsion des derniers habitants du site

Ces onze familles et quatre agriculteurs, opposants historiques du projet d'aéroport, refusent de quitter leurs habitations et leurs terres. Huit des familles ont obtenu un délai de deux mois, les autres sont expulsables immédiatement.


 Par Francetv info avec AFP
Mis à jour le 25/01/2016 | 14:51 , publié le 25/01/2016 | 14:28


Le tribunal de grande instance de Nantes a donné raison à la filiale de Vinci et approuvé, lundi 25 janvier, l'expulsion des derniers habitants "historiques" du site de Notre-Dame-des-Landes: onze familles et quatre agriculteurs qui refusent d'abandonner leurs habitations et leurs terres agricoles situées sur le terrain où doit être construit le futur aéroport.


L'expulsion de huit de ces familles est soumise à un délai de deux mois : elles ne sont pas expulsables avant le 26 mars. "L'évacuation peut commencer pour les exploitations agricoles" et pour les familles non concernées par le délai, a indiqué le juge.


 Des familles parfois installées depuis des générations


 Depuis que le projet de nouvel aéroport de Nantes a été déclaré d'utilité publique en 2008, 244 personnes qui vivaient sur le site ont accepté de partir à l'amiable. Mais quatre agriculteurs ont refusé de vendre leurs terres, et des familles anciennement propriétaires ou locataires de maisons rétrocédées à AGO, la filiale de Vinci, n'ont pas quitté les lieux. Certains d'entre-eux sont installés sur le site depuis plusieurs générations.


 Les avocats de la défense avaient déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) qui aurait pu suspendre la procédure pendant plusieurs mois : les procédures d'expulsion ne sont, selon eux, pas conformes à la Constitution et à la Convention européenne des droits de l'Homme.


 Les opposants au projet se sont mobilisé à plusieurs reprises ces dernières semaines en soutien aux habitants, organisant notamment des opérations escargot sur plusieurs axes routiers autour de Nantes. Un nouveau rassemblement est prévu, après la décision, devant le palais de justice de Nantes.